lundi 20 septembre 2010

1 mois déjà...

Cela fait déjà un mois que nous sommes revenus. C'est passé à une vitesse folle. Visite des familles, récupération de Biscouette, retrouvailles avec les amis, ré-emménagement, quelques formalités administratives et finalement, reprise du boulot. Une vitesse folle vraiment !

On avait hâte de rentrer mais on a quand même ressenti un grand vide les 2-3 jours suivants notre retour. Tout le monde connait ce sentiment je pense... vous savez, ce vide énorme laissé quand un gros morceau de votre vie prend fin. Ce tour du monde nous a occupé pendant plus d'1 an, entre la préparation et la réalisation... et tout d'un coup, du jour au lendemain... plus rien ! On est heureux de l'avoir fait, on était conscient que cela allait prendre fin, mais malgré tout, on s'est retrouvé tout con et tout démuni face au grand vide que cela a laissé.

Heureusement, on a accepté ça très vite. "C'est l'jeu ma pov' Lucette" comme le dit très bien la pub du Loto ! Accepter que ce soit la fin, accepter que ça laisse un vide et accepter qu'on retourne dans un quotidien et un train train plus "normal" nous a semblé la meilleure chose à faire. On est là où on est après tout ! Et il n'y a que là qu'on peut vivre sa vie ! (je sais pas si vous me suivez mais c'est très clair dans ma tête :)

Bref, une fois qu'on a accepté ça, on a pu profiter à 100% de notre retour ! Et là, on s'est pris des grosses vagues d'amour dans nos têtes ! Les retrouvailles avec nos familles, notre chat et nos amis... Ca fait du bien de sentir qu'on a toujours sa place à son retour. Ca fait du bien d'être si bien entourés.

On a pu profiter de tout ça à fond pendant 2-3 semaines avant de reprendre le vrai train train i.e. le travail. Il fallait bien ça pour bien prendre le temps d'atterrir avant d'enchaîner.

Aujourd'hui, de ce voyage il nous reste ce blog, témoin de nos péripéties, notre petite histoire perso à nous, et moyen de rester connectés à ceux qui nous lisaient d'une façon bien agréable. Il nous reste aussi nos souvenirs, beaucoup d'idées de destinations futures, et une grosse grosse GROSSE envie de continuer à profiter de la vie !

Un gros merci à tous ceux qui nous ont suivi, soutenus et accueillis à notre retour !!!

jeudi 19 août 2010

C'est pas le Pérou! Euh si en fait

Dernière étape de notre tour de la planète, le Pérou possédait de nombreux attraits à nos yeux. Du lac Titicaca à Nazca en passant par Cuzco et le Machu Picchu, on avait de quoi s'occuper.

Pour être honnêtes (enfin je dis ça mais ça veut pas dire qu'on vous ments d'habitude...), notre perception du pays est grandement conditionnée par notre destination précédente. La Bolivie a été notre coup de coeur en Amérique du sud et il était difficile de passer derrière. Surtout que ce que nous avions préféré en Bolivie avait disparu. Authenticité des locaux, autonomie dans les déplacements, coût de la vie au ras des paquerettes, … Tout cela a disparu au profit d'une relation très « commerciale » avec les Péruviens. En même temps, on comprend bien qu'on tombe en plein mois d'Août et que notre itinéraire ici se limite à ce qui est ultra ultra touristique. Que pouvait-on attendre d'autre...

Ici nous n'avons eu que peu de contacts avec les Péruviens autrement que par les professionnels du tourisme. Alors certes, ils sont très gentils et serviables, mais assez rapidement on se rend compte que c'est plus pour flatter le portefeuille que pour établir une relation. Le petite arnaque est courante et ici, on connait bien les trucs et astuces pour extraire le plus possible d'un porte-feuille de gringo. Rien d'étonnant ni de nouveau pour ces quelques points négatifs en fait mais voilà, maintenant que c'est dit, on va pouvoir se concentrer sur les trucs chouettes.

Le Pérou, c'est beau ! Cuzco est une ville très mignonne où il fait bon glandouiller. Les terrasses au premier étage de la place des armes permettent des petits déjeuners d'exception ! Le Machu Piccu est un lieu grandiose qui mérite selon nous sa renommée. Les lignes de mystérieuses et mystiques lignes de Nazca méritent le détour. Le lac Titicaca est très sympa aussi, même si on a quand même préféré le côté bolivien.

Nos échanges avec d'autres touristes et nos lectures des guides nous ont par ailleurs bien fait comprendre qu'au-delà des sites incontournables auxquels nous nous sommes limités, ce pays a beaucoup à offrir en terme de sites grandioses (le Machu Picchu n'est pas le seul du genre... d'autres sites plus difficiles d'accès sont tout aussi beaux), d'éco-systèmes (le Pérou est l'un des pays offrant la plus grande variété dans ce domaine) et même en terme de contacts humains pour peu qu'on s'y rende hors juillet-août.

En gros, on en a l'eau à la bouche et nous savons déjà que nous reviendrons ici pour y voir la nature de plus près, hors des sentiers battus et hors saison touristique :)

mardi 17 août 2010

Hola hostal España !

Notre voyage touche à sa fin. Nous faisons une dernière halte à Lima d'où nous prendrons l'avion qui nous ramènera en France. Sur la ville en elle-même nous n'avons pas grand chose à dire faute de l'avoir visitée. Par contre, on ne résiste pas à l'envie de partager avec vous l'ambiance de notre hôtel, qui est donc le dernier de ce voyage.

Il s'agit d'un hôtel de 4 étages, légèrement excentré du quartier historique de Lima. Dès notre entrée, on sent qu'on a affaire à un amoureux de l'ancien. Des antiquités, des gros tableaux de "Jean Jesaispasqui-Maisçadate" entourés de gros cadres dorés, des bustes ou carrément statues de pieds en taille réelle et même des crânes de "Jean Jesaistoujourspasquicest" sont disseminés un peu partout dans l'hôtel.





Qu'on aime les antiquités ou non, ce qui est clair, c'est que ça crée une ambiance ! C'est décidément pas commun pour un hôtel ! Un hôtel de backpackers fauchés qui plus est ! Parce que ça n'en a peut être pas l'air, mais c'est plutôt bon marché ici.

Amusés (voire charmés), nous prenons possession de notre chambre. On a la chance d'en avoir 1 qui se trouve au 3è étage. Je parle de chance car à cet étage se trouvent en une grosse terrasse tout mignonne et surtout, un resto !

Nous passons une bonne soirée (merci wifi mon ami !!!) et une bonne nuit. Au petit matin, nous nous réveillons tranquillement au son de vieilles chansons françaises parmi lesquelles nous en reconnaissons certaines d'Aznavour.
"Heuuu... qu'est ce qui se passe là ? On n'a pas encore pris l'avion il me semble. C'est encore le Pérou ici non ?"
Si si ! Mais visiblement, l'ambiance de l'hôtel ne réside pas que dans sa déco ! Nous sortons, faisons 3-4 pas pour nous assoir à la table du resto et commander notre petit déj. Là, face à nous, nous découvrons une nouvelle excentricité du lieu, ou plutôt 4 nouvelles excentricités : 1 méga perroquet, 1 petite perruche bavarde et 2 tortues de terre ! Les autres convives sont aussi abasourdis et amusés que nous. Décidément, il sort du lot cet hôtel !






On prend notre petit déj en les observant et en écoutant la perruche répéter une bonne 50aine de fois : "EeeeesCUchameeeeee !".

On s'en souviendra ! Cet hôtel aura été la dernière bonne surprise de ce grand voyage qui s'achève maintenant. Bon restez avec nous encore 1 article ou 2 histoire qu'on conclut tout ça mais on préfère vous prévenir... Là... ça sent vraiment vraiment la fin... Pour le blog aussi du coup.


dimanche 15 août 2010

Les lignes de Nazca

Aujourd'hui c'est mystère et mystique avec la visite des lignes de Nazca ! Vous savez, ces lignes qui tracent de grands motifs en forme d'animaux le plus souvent, chien, singe, oiseaux, faits au sol par les Nazca, un peuple pré-incaïque qui vivaient ici entre -300 et 800.

Autant on peut reprocher l'absence d'explications (hors guides payants très très chers) sur le site du Macchu Picchu, autant ici ils ont fait un effort. Dans le hall d'attente du petit aéroport de Nazca, des vidéos sont diffudées en anglais, espagnol ou japonais. Le contenu des vidéos n'est pas les mêmes : les japonais apprennent comment faire ces lignes à travers l'exemple d'une jeune et jolie japonaise qui se lance dans l'expérience, pendant que les anglophone et les hispaniphones découvrent la vie de l'Allemande Maria Reiche (s'appeler Reiche quand on est Allemand ça s'invente pas !) qui a consacré quasi tout sa vie à l'étude et à la préservation de ce site. Cette femme est une véritable icône pour les Péruviens qui s'étaient pris d'affection pour elle et qui ont, parait-il, célébré sa mort en grandes pompes.

Beau geste pour les vidéos donc ! Seul hic, elles sont toutes diffusées en même temps au même endroit et à très fort volume. Résultat, on a rien compris et ce qu'on a appris sur le site, on l'a lu sur le net sur wikipédia !

Revenons-en à la visite. Nous embarquons à 5 dans un Cessna, un petit plan des figures que nous allons survolées à la main. Il parait qu'on a découvert environ 350 figures en tout. Nous, on va se contenter d'en voir un 15aine.





Nous décolons, coiffés d'écouteurs dans lesquels nous entendons la voix du co-pilote et guide pour l'occasion. Il nous indique les figures à voir au fur et à mesure que nous les survolons. Merci môssieur le guide parce qu'au 1er abord, les figures en question sont bien moins discernables que nous le pensions ! En effet, le sol est blindé d'autres traits qui n'ont rien à voir avec le dessins et qui brouillent la vision. De plus, certains motifs sont à peine contrastés par rapport à la couleur du sol. On plisse les yeux et on se concentre très fort et on finit par voir nos 1ers motifs. Après les 2-3 premiers, on commence à prendre le coup et ça devient plus facile.

En non exclusivité mondiale, nous vous présentons donc ... (roulements de tambours...) :

La baleine !


Les traingles !


L'astronaute !


Le chien !


Le singe !


Le colibris !


Le condor !


L'araignée !


L'arbre et les mains !


L'alcazar (enfin un bout) !


Pour être tout à fait honnête on a fait beaucoup de récup' sur le net pour les photos présentées parce qu'on avait bien du mal à les discerner sur nos propres clichés...

Alors vos impressions ? Franchement c'est chouette. Bon c'était assez confus pour moi car les médocs qu'on avait pris contre le mal des transports m'ont complétement shootée (d'ailleurs, on les recommande qu'aux gens sensibles parce que nous on aurait carrément pu s'en passer). De haut ils font tous petits mais au sol, ils font couramment entre 45 et 55 mètres.

Ca y est, votre curiosité est piquée par les lignes ? Bon ba si c'est ça, je vous en dis un peu plus :

D'abord le comment ? Comment sont faites ces lignes ?
Ces lignes sont creusées dans le sol. Pas de beaucoup, juste d'une 10aine de centimètres. On pense que la technique utilisée est un "simple" carroyage. Le sol en surface est à base d'oxyde de fer. En retirant cette fine couche, le sol mis à nu (qui est gypseux) est plus clair et c'est comme ça qu'on fait des motifs ! Là où les Nazcas sont balaises et leur lignes impressionnantes, c'est qu'ils arrivent à tracer des lignes parfaitement droites en dépit des reliefs du sol. C'est bien visible sur l'Astronaute d'ailleurs !

Après on se demande comment de petites tranchées de quelques centimètres faites il y a plus de 1000 ans peuvent avoir été préservées.
Ca, c'est grâce à Madame météo et Môssieur sol gypseux. En effet, ce plateau est l'une des régions les plus sèches du monde (30mm de pluie par an). On a également très peu de vent. Enfin, le gypse du sol colle le sable et la poussière. Tout ça mis ensemble fait que le temps est comme suspendu ici et ce qui est tracé dans le sol y reste. Longtemps... très longtemps !

On se demande enfin pourquoi. Que représentent ces lignes ? Beaucoup de théories divers et variées sur le sujet.
Maria Reiche penchait pour la théorie "classique" de la carte du ciel : les lignes pointeraient vers des étoiles ou constellations qui permettaient aux Nazca de suivre les saisons. Un astrophyisicien a tenté de démonter cette théorie car après de savants calculs il a déterminé la position des étoiles et trouvé que ça ne collait pas avec les lignes. Bah oui qu'il a dit ! Il n'y a rien qui pointait sur l'étoile polaire... étoile polaire... étoile polaire... comme dans l'hémisphère nord ??? Le petit malin s'était trompé d'hémisphère pour faire ses calculs. Il y a des jours comme ça... on regrette de l'avoir ramené.
Après ça, les autres théoriciens se sont décomplexés, et les idées s'enchaînent plus ou moins terre à terre comme celle de la piste extra-terrestres qui ne l'est pas du tout (terre à terre) !
Une autre théorie un peu loufoque prétend que ces motifs seraient des métiers à tisser géants.
D'autres pensent qu'ils ont été réalisés pour être vus des Dieux, ou encore par les esprits de chaman en transes (décorporation et envol des esprits).
Enfin dans un genre "Matrix" avec mélange de sciences et de mystique : il s'agirait de motifs utilisés pour parler aux dieux de la montagne qui prenaient des formes d'aigles ou de condors. Grâce à des feuilles de cuivres placées sur les motifs, les Nazcas auraient pu détecter les activités sismiques de la zone et ainsi se protéger contre de potentielles catastrophes naturelles. Pas con !

Bref on ne sait pas ! L'avantage dans ces cas là, c'est quon peu choisir de croire ce qu'on veut. Moi je choisis la dernière théorie. Et vous ?
Je ne voulais pas rater ces lignes car elles m'attiraient à piori beaucoup. Et puis c'est pas mal un peu de mystère... ça intrigue et ça laisse une ouverture sur différents possibles et donc une ouverture sur le futur et ce qu'il dévoilera.

Ca apporte une belle conclusion à ce voyage finalement... lui aussi est bientôt du passé mais il nous a ouvert beaucoup de "possibles" et seul l'avenir nous dira ce que nous en ferons. Oh oui tient ! C'est tellement beau comme conclusion qu'on va pas visiter d'avantage et prendre dès maintenant le chemin du retour c'est à dire le chemin de Lima d'où nous prenons l'avion qui nous amène à l'avion qui nous ramène à chez nous.

samedi 14 août 2010

En route pour Nazca

Après une petite étape à Cuzco, nous partons pour Nazca afin d'y découvrir les fameuses lignes. Ah ba oui ! On a dit qu'on allait à l'essentiel avec la fin de notre voyage. Pour faire la liaison (14h en bus de nuit), nous avons décidé de nous faire plaisir et nous avons pris un bus de luxe avec des sièges super larges et douillets qui s'inclinent comme il faut.

Déjà, à la gare routière, on sent la différence. Si la gare routière de la compagnie de bus ne paye pas de mines, pour la premières fois nous avons vu appliquer une contrainte légale dont nous n'avions qu'entendu parlé jusque là : tous les passagers sont filmés ("dit bonjour à la caméra !") avant de monter dans le bus.

Nous montons dans le bus et c'est avec délice que nous nous installons dans les gros sièges moëlleux promis. Ooooooh ! On a même droit a des petits oreillers et une couverture toute douce.

Enfin, pour peut être la 1ère fois depuis notre arrivée en Amérique du Sud : le bus n'est pas blindé de monde. Pas de gens dans l'allée ou dans les escaliers. Ouioui, même sur des bus de nuit les allées et les escaliers étaient squattés d'habitude.

Une fois le bus en route, les tv nous diffusent une présentation du bus calquée sur le style des vidéos d'avion. Tout y passe : règles à bord, consignes de sécurité, les issues de secours se trouvent blablabla, vous trouverez une tablette devant vous blablabla, un snack et un petit déjeuner vous sera servi blablabla et on voit alors une hôtesse pousser son chariot dans l'aller du bus pour servir des plateau repas toujours très ressemblant à ceux des avions. On se retourne, ah oui tient il y a une hôtesse dans le bus ! En uniforme et tout ! Alors ça ressemble à ça une compagnie de bus de luxe ! A un avion !!

Le voyage se déroulera sans encombres et dans un confort bien agréable. Nazca nous voilà !

jeudi 12 août 2010

Matouch Pitouch

Il est 4h45 du matin et on fait la queue... Nous sommes partis de l'hôtel il y a une petite demi-heure maintenant et nous devons attendre l'ouverture des portes. Pas celles du site du Machu Picchu, juste celles du pont permettant l'accès au chemin pédestre menant au Machu Picchu. Devant nous, une bonne grosse centaine de personnes attend comme nous.

Afin que vous compreniez un peu mieux la situation, je vais me la jouer guide de voyage. Tout d'abord, quelle idée de se taper une montée d'une heure de marches (marches pas comme dans marcher, marches comme dans escaliers !) pour accéder au site alors qu'il y a des bus qui font la navette toute la journée. Trois raisons:

1- Pas envie de payer un tarif exorbitant, 14$ pour l'aller-retour (l'aller durant à peine 30min), le prix d'un Puno-Cusco durant 7h.
2- Faire une petite rando dans les bois et de nuit ça peut être agréable
3- Et surtout, raison pour laquelle on s'est levé aussi tôt (bah oui ça nous ressemble pas...) seuls 400 personnes ont le droit de monter sur le Huayna Picchu (le pic qu'on voit derrière sur les photos) et les premiers arrivés sont les premiers servis.

Il est donc d'usage pour les courageux aventuriers de partir vers 4h d'Aguas Calientes et faire la montée à la lampe frontale pour arriver avant les premiers bus et donc s'assurer l'accès au deuxième site.

Ca c'était avant le drame...

Selon une source proche du dossier, le nombre d'accidents de gens ayant beaucoup augmenté parce que de je cite: « ils n'ont pas de lampe », les autorités ont fermé l'accès avant 5h.

Une autre source, plus éloignée du dossier mais à l'avis de laquelle nous préférons nous ranger quand il s'agit de savoir ce qu'on pense (ie nous), croit surtout que ça sert à rendre inutile la montée à pied puisqu'en partant à 5h du bas, on arrive sensiblement au même moment que le premier bus. D'autant qu'à 5h, il fait encore nuit noire de toute façon.

Cette mesure rend aussi bien plus pénible l'ascension car 200 personnes qui partent en même temps, c'est pas la joie... Imaginez 200 personnes s'élançant dans une course au premier arrivé dans un sentier large d'un mètre. Ça donne un début effréné, tout le monde qui surveille ses voisins pour ne pas se faire doubler... tensions... puis, progressivement, quand tout le monde est bien cassé, ça ralentit mais toujours de la tension. On monte comme ça pendant 1h... 1h de marches... et des hautes ! Remarquez ça me prépare au retour dans les escaliers du métro les jours de grève.

Ah y est ! Il est 6h, nous sommes aux portes du Machu Picchu (ou Matouch Pitouch comme nous l'appelons entre nous) avec notre droit d'accès au Huayna Picchu. Le soleil est à peine levé et c'est sous une lumière bleutée/rosée que nous entrons sur le site.


Ah ouais quand même. J'avais beau avoir vu les milliers de photos, l'effet est là. Un peu à la fisherman's friend, quand le mec prend un gros coup de thon dans sa tête. En plus on peut pas dire qu'il se cache. Dès l'entrée on a le droit à une vue dégagée de l'ensemble du site avec le Huayna Picchu en arrière plan. Ah ouais en vrai lui aussi il est impressionnant. Euuh c'est normal que je voie pas de chemin pour grimper en haut? On le prendra où l'ascenseur?



Le temps de prendre quelques photos du Mirador et de profiter du site au moment où le calme y règne encore et nous nous apprêtons à attaquer la deuxième difficulté de la journée. Situé 300m plus haut, l'accès au Huayna Picchu se fait de l'autre côté de la place principale.

Allez on est parti, et bizarrement, ça commence par descendre. Euh je veux pas faire mon relou mais a priori j'aurais parié pour une montée. Ah si ça commence... et pas qu'un peu... En plus comme il nous a été impossible de prendre un petit déjeuner correct ce matin, le manque de carburant se fait cruellement sentir. C'est au moral qu'on va le grimper celui là.




Heureusement, nous ne mettons que 45 minutes pour arriver en haut. La vue est en effet imprenable sur le Machu Picchu. D'ici, le site n'a plus du tout la même forme. La structure en terrasses prend énormément de place et les monuments semblent presque écrasés.


Côté Huayna Picchu, on découvre une petite ville à son sommet qu'on n'avait pas distingué de loin. Quelques habitations, quelques terrasses et encore... des marches des marches et des marches. Ils devaient avoir des molets d'acier et le coeur bien accrochés les habitants de Picchu !





Avec le mal qu'on s'est donné pour arriver ici, nous décidons de nous poser sur une terrasse et profiter du panorama qui s'offre à nous.



La descente du site se révèle beaucoup moins difficile même si le départ se révèle plutôt impressionnant.




Une fois de retour, nous décidons de faire une visite conventionnelle, dont voici quelques photos:







Nous terminons notre tour à côté du Mirador situé un peu au dessus de l'entrée, où nous profitons une dernière fois du point de vue. Dernier effort de la journée, la descente de l'escalier du matin suivi de la remontée vers Aguas Calientes.

Ce fut une bien belle journée, un peu fatigante mais il faut avouer que le décor mérite les efforts fournis.

mardi 10 août 2010

Cuscooooo cacao !

Après la « disparition » de notre Lumix, on avait besoin d'accuser le coup et de reprendre goût au voyage. Du coup, on a profité de Cusco comme d'une bonne grosse ville de glande : ballades mais pas de tour opérateur ni de visites payantes ! On a découvert une ville sympa dans laquelle il fait bon flâner.

Au programme, petits dej et internet sur les terrasses des restos de la « Plaza des Armas »



Promenades et shopping dans le mignon quartier de San Blas



et découverte d'autres quartiers moins touristiques mais très vivants.





Comme c'est le cas depuis presque 1 mois dans notre voyage, la ville s'étend sur des reliefs bien vallonnés qui la rendent un brin fatigante à explorer mais offre de jolies vues. C'est d'autant plus vrai à Cusco avec ses si beaux toits de tuiles.



Et voilà c'est tout pour le tour ! Ah bah on vous avait prévenu... on a bien glander ici ! Prochaine étape beaucoup plus active : le Machu Picchu ! Enfin !!

Lien vers l'album Picasa